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Les potentiels abonnés du troisième opérateur de téléphonie mobile au Cameroun, annoncé depuis plus d’un an, devront encore attendre sept mois avant de pouvoir passer les premiers appels. C’est ce qu’il faut retenir des déclarations de Vu Khanh Duy, le directeur général de Viettel Cameroun. Il a, en effet, indiqué vendredi dernier à Yaoundé, que la mise en service de la compagnie n’aura lieu qu’en septembre 2014. Un nouveau report, quand on sait que l’entrée dans le marché de cette société avait été annoncée pour fin 2013, puis mars 2014. «Nous sommes en train de travailler d’arrache-pied pour respecter cette date», a souligné Vu Khanh Duy. Il explique que ce retard est dû à plusieurs facteurs parmi lesquels la saison des pluies a ralenti les travaux d’installation des pylônes, l’obtention des titres fonciers pour les différents sites et des permis de bâtir, ainsi que les négociations avec les autorités traditionnelles. Le directeur général parle aussi «de petites difficultés à obtenir certains agréments». 

Toutefois, les dirigeants de l’entreprise soutiennent que les équipements leur permettant de couvrir 81% du territoire national dès la mise en service sont déjà installés. En présence du président du Conseil d’administration, Baba Danpoulo, des responsables ont d’ailleurs visité les installations de Yaoundé, pôle régional de l’opérateur. Les locaux sont certes encore en chantier au marché du Mfoundi, dans certains bureaux, des équipements sont visibles, de même que des employés (staff administratif, personnels d’entretien et de sécurité). 

Mais déjà, le troisième opérateur annonce des prix plus bas pour satisfaire le maximum de Cameroun. «Nos tarifs seront de 20% plus bas que ceux pratiqués actuellement», a précisé le directeur général. Il faut dire que cette visite des locaux de Yaoundé est intervenue après l’assemblée générale statutaire de la société Viettel Cameroun, tenue à Douala le jeudi 13 février en présence de Nguyen Duy Tho, directeur du groupe Viettel. Des sources introduites indiquent qu’il s’agissait essentiellement d’examiner les comptes de l’entreprise et de régler certains détails de fonctionnement.